2008. március 2., vasárnap

394 - A franciáknak még túl sok van a magyarokkal szemben, hogy azt elhallgassuk előttük.

Von: charles sucsan [mailto:c.sucsan@videotron.ca]
Gesendet: vasárnap, 2008. március 2. 01:01
An:
Kutasi József
Betreff:
Itt mellékelem Sárközi elnöknek írt levelemet egy Zentai író segítségére

 

 

Tisztelt Kutasi úr,

 

Itt mellékelem Sárközi elnöknek írt levelemet egy Zentai író segítségére. Amennyibe érdekes a honlapra , akkor nem ellenezem a lehozatalát.

Úgy vagyok, hogy minden alkalmat megkell ragadni az illetékesek orra alá dörgölni diplomatikusan a bűneiket. A franciáknak még túl sok van a magyarokkal

szemben, hogy azt elhallgassuk előttük.

 

Üdvözlettel, Charles Sucsan

 

 

Charles Sucsan                                       

Artiste en art visuel    

575 Barthélemy  Longueuil, Québec J4J 1M5 Canada

Phone 450 670 7733  Email c.sucsan@videotron.ca www.sucsan.ca

 

Le, 1 mars, 2008

 

Le Président de La République Française

Monsieur Nicolas Sarkozy

Palais de l'Élysée,

Faubourg Saint-Honoré, Paris, France

 

Monsieur le Président,

 

Permettez-moi d'attirer votre attention et celui du gouvernement sur un incident d'apparence banal, mais très humain, dont les répercutions à l'échelle de l'Europe peuvent avoir de l'importance pour le bons fonctionnement d' Union Européenne.

 

Un écrivain hongrois* né à Zenta, ancienne ville de la Hongrie historique millénaire, aujourd'hui la Serbie, m'a adressé ses doléances concernant les difficultés que lui et ses semblables subissent lorsqu'ils veulent se rendre en Hongrie. Il subit un harcèlement bureaucratique pour visiter normalement sa Mère patrie depuis l'adhésion de la Hongrie à l'Union Européenne, parce que maintenant il a besoin d'un visa des autorités hongroises.

 

C'est à ce moment que le bât blesse, car le Consul hongrois à Szabadka (Sobodice) discrimine les demandeurs de visa, d'autant plus facilement, celui d'un écrivain, dont les écrits peuvent différer avec l'idéologie du représentant diplomatique, d'allégeance communiste d'autrefois, qui est un secret de polichinelle. Dans ce contexte, il est aisé de recourir aux arguments bureaucratiques pour retarder, ou refuser un visa. Il faut comprendre que l'écrivain en question est invité par diverses associations et groupes de Hongrie, à donner des conférences qui ont probablement trait aussi, aux immenses difficultés que vivent les Hongrois de Voivodine en Serbie.

 

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Je m'imagine qu'avec la déclaration de l'indépendance du Kosovo, les échanges d'idées va probablement bon train parmi les intellectuels hongrois qui ont été détachés de la Hongrie historique. La conduite du consul est un bon moyen de censurer les écrivains qui ne sont pas d'allégeance de l'extrême gauche, dont pullulent les institutions hongroises encore de nos jours.

 

Dans un sens, on peut comprendre l'hésitation du gouvernement hongrois à reconnaître le Kosovo, mais ce n'est pas en étouffant la marmite de mécontentement des Hongrois du Bassin des Carpates qu'il rend service à la communauté européenne. Nous ne pouvons pas faire l'autruche devant les drames humains à profusion, une fois pour toute, si l'union Européenne est incapable d'assurer la justice aux divers individus et communautés qui en font partie. Dans ce cas, il est évident que l'Union est en péril à moyens et long terme.

Sans un large consensus, rien n'est vivable et nous nous exposons aux opportunistes qui ne cherchent qu'à exploiter le mécontentement.

 

J'aimerais que la France influence de tout son poids, les gouvernements de l'Europe Centrale pour qu'ils harmonisent leurs relations avec les diverses communautés ethniques, dans une sincère et authentique volonté de respect mutuel, au lieu de semer la discorde comme Ian Slota, Fico, etc., de Slovaquie, ou ceux de Roumanie, sans parler des Serbes, et des Ukrainiens, dont l'attitude nationaliste extrême est intolérable.

 

Inculquer le respect des droits des minorités a ces extrémistes, est la seule issue aux problèmes des individus, que les erreurs des politiciens de courte vue d'autrefois ont créées, en rendant l'injustice permanente depuis des décennies, par le démantèlement de la Hongrie millénaire, comme celle subie par l'écrivain de Zenta.

 

J'ose croire que des démarches appropriées seront ordonnées aux responsables de la diplomatie française pour atténuer la misère de ces Hongrois, coupés de leur « Mère patrie ».

 

Agréez monsieur, Le Président, mes salutations les plus cordiales.

 

Charles Sucsan, Français de naissance, d'origine hongroise comme vous, mais qui comprend et parle le hongrois, langue dont les traces remontent au-delà de l'aube de l'histoire.

 

*Vicei Károly de Zenta Serbie

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P.S. : Quant au tollé de l'incident de la poigné de main, la réaction négative général à vôtre endroit me stupéfait! On insulte la République et son plus haut représentant en le traitant de sale sans qu'il y ait conséquence est absurde! Une telle personne aurait due être arrêté sur le champ et traîner devant les tribunaux. Enfin dans quel monde vivons-nous, si nous devons accepter un tel comportement des français envers leur président?

Vous avez agi selon ce que qu'il méritait. Bravo!