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Bratislava, la petite dernière qui monte ? - Nouvelle-Europe-eu | |
2010.01.08, 12:29 Tartalomjegyzékhez Egyszeru | |
Une description honnête sur une vielle ville, l'ancienne capitale de la Hongrie, Pozsony. L'Universitas Istropolitana (le nom créé en Grecque ancien pour Pozsony) était fondé par le roi Hongrois Mátyás en 1456 et elle cessait exister après la mort du roi en 1490. Donc elle n'était pas la première université de la Slovaquie, étant donné que la Slovaquie a été créée 500 ans après la triste fin de l'université.
Ludovít Štúr (1815 - 1856), était le chef du renouveau national slovaque au XIXe siècle. Il est l'auteur du langage standard slovaque moderne – finalisé après 1850 et introduit dans l'enseignement de quelques écoles primaires. Donc, l'enseignement de la langue slovaque ne pouvait pas être aboli dans les écoles et les universités á 1848…
Les données concernant la structure ethnique sont remarquables. Mais les données avant 1850 nous auraient intéressées aussi.
De l'architecture baroque aux évolutions communistesLa structure actuelle de la ville de Bratislava est complexe. La ville est construite autour d'un centre ville historique piéton, bien rénové depuis la chute du régime communisme et agréable à vivre et à parcourir avec ses nombreux cafés. C'est une ville, une capitale à taille humaine. Le paysage urbain de ce centre ville qui concentre la plupart des monuments historiques est caractérisé par un mélange de styles. On y trouve des tours médiévales, des bâtiments Art nouveau ou résolument modernes. On peut citer par exemple l'Hôtel de Ville de Bratislava, ensemble de bâtiments érigés aux XIVe et XVe siècles et qui abrite aujourd'hui le musée municipal. La porte de Michel, qui marque l'entrée dans la vieille ville piétonne, est le dernier vestige des fortifications médiévales et à ce titre un des plus anciens bâtiments de la ville. Le centre historique comprend également de nombreux palais baroques, à l'image du palais Grassalkovitch construit en 1760, où réside aujourd'hui le Président de la République slovaque ou du palais primatial. Ce dernier, conçu par Melchior Hefele entre 1778 et 1881 pour le cardinal Joseph Batthyány, primat de Hongrie, servit de cadre à la signature du Traité de Presbourg, consécutive à la bataille d'Austerlitz entre Napoléon et François II. Ce centre ville compte également de nombreuses églises et parmi les plus importantes, il faut citer la cathédrale gothique Saint-Martin construite entre le XIIIe et le XVIe siècle, l'église franciscaine du XIIIe siècle ou encore l'église Sainte-Élisabeth plus connue sous le nom d'église bleue, une superbe église de style Art nouveau. Le monument majeur du XXe siècle de Bratislava est le pont Neuf construit sur le Danube entre 1967 et 1972 avec son restaurant panoramique en forme de soucoupe volante. Pendant la construction de ce pont et de ses routes d'accès, quasiment tout le quartier juif du centre ville, dont une magnifique synagogue, est détruit. Bratislava possède également deux châteaux. Le premier, appelé tout simplement Château de Bratislava, surplombe le centre ville et le Danube. Plusieurs fois détruit et reconstruit, il est resté à l'abandon entre 1811 et 1950 avant d'être reconstruit à partir de 1953. Ce château est devenu le symbole de la ville et il est notamment représenté sur les euros slovaques depuis le 1er janvier 2009. Le second est complètement en ruines, il s'agit du château de Devin au-dessus de la rivière Morava qui constitue la frontière entre l'Autriche et la Slovaquie. Il a été détruit par les troupes de Napoléon en 1809 et constitue aujourd'hui encore un symbole national slovaque fort. En dehors du centre ville historique, la ville de Bratislava s'est beaucoup développée et étendue, à travers l'intégration de villages environnants qui sont devenus des quartiers à part entière de la ville entre 1940 et 1970. Les villages suivants deviennent des quartiers de la ville : Karlova Ves en 1944, Devín, Dúbravka, Lamac, Petržalka (rive droite), Prievoz, Raca, Vajnory en 1946, Cunovo, Jarovce, Rusovce, Devínska Nová Ves, Podunajské Biskupice, Vrakuna, Záhorská Bystrica en 1972. À partir des années 1960, la physionomie de ces quartiers est transformée par l'architecture typique des démocraties populaires, notamment avec de grands ensembles d'habitations de l'ère communiste, qui, aujourd'hui encore, concentrent 70% de la population totale de la ville. Le quartier de Petržalka, sur la rive droite du Danube, recense quelques 100 000 habitants à lui seul. Administrativement, la ville est actuellement composée de cinq districts et de 17 « quartiers » qui servent d'entités auxquelles la ville délègue ses pouvoirs et ses fonctions imposées par une loi sur les communautés. Un développement économique réussiBratislava est le principal pôle économique de Slovaquie. Les investissements internationaux ont grandement dynamisé la capitale au cours de ces dix dernières années. Les entreprises I.T, de services et de commerce attirent les gens des villages slovaques les plus reculés. À Bratislava sont surtout représentés les services, la construction mécanique avec l'usine partagée entre Volkswagen AG et Porsche où sont assemblés les modèles haut de gamme de leurs marques et des boîtes de vitesse, et l'industrie électrotechnique. La ville possède un aéroport international et un port fluvial. Elle est un carrefour routier et ferroviaire international important. Le tourisme, qui se développe de plus en plus, est aussi une source de revenu de la ville. Le PIB par habitant de la région de Bratislava est de 147,9% de la moyenne de l'Union européenne des 27 (UE27), la ville étant donc la deuxième région quant au PIB de toutes les régions dans les dix États ayant adhéré à l'Union en 2004. Bratislava est la 18e région de l'UE (Eurostat, données de l'an 2005). La conséquence de ce développement de Bratislava et de sa région à l'échelle nationale pour la Slovaquie est une forte centralisation, même si depuis 2001 un mouvement relativement rapide de décentralisation est en cours, et une forte concentration des pouvoirs et potentiels économico-politiques. On constate de fortes disparités avec les villes et régions de l'Est du Pays. Bratislava, de par sa position en pointe résolument tournée vers l'Ouest, est le siège d'une culture sensiblement différente de celle de l'Est de la Slovaquie qui est frontalière de l'Ukraine. Il en va de même pour d'autres régions plus proches de la Hongrie ou de la Pologne. L'influence tchèque en revanche est plus profondément ancrée, liée à 70 ans d'union au sein de la Tchécoslovaquie et à la proximité des langues tchèque et slovaque.
Bratislava est une ville avec une identité propre très récente. L'histoire de la ville a montré que les populations actuelles qui la composent ont remplacé relativement récemment d'autres types de populations culturellement différentes. La majorité des habitants actuels ne sont pas originaires de la ville. Cela est visible car Bratislava se vide durant les week-ends et les périodes de fêtes ou de vacances. Peu d'étudiants ou de travailleurs qui sont venus de toute la Slovaquie s'installer dans la capitale par nécessité disent aimer cette ville. Au sein de Bratislava, on constate cependant l'existence d'une certaine identité de quartier, on peut citer en exemple le quartier de Petržalka notamment, dont certains habitants revendiquent l'appartenance. Des quatre capitales d'Europe centrale avec Prague, Vienne et Budapest, Bratislava est la moins connue mais elle est en train d'être redécouverte grâce au développement économique de la Slovaquie. |