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2011. február 12., szombat

8.494 - Dans le Paris Match du 5 février 2011, inévitablement je me devais de lire votre analyse de la personne de Victor Orban, Premier ministre de Hongrie et président de l’UE.

From: Illés György

Date: 2011. február 12.
Subject: lettre a Paris Match
To: Kutasi József


Charles Sucsan                                                  

Artiste en art visuel    

575 Barthélemy  Longueuil, Québec J4J 1M5 Canada

Tél. 450 670 7733  Email c.sucsan@videotron.ca  www.sucsan.com

Jean-Christophe Rufin, de l'Académie Française

A/S. de Paris Match

Monsieur Rufin,

Dans le Paris Match du 5 février 2011, inévitablement je me devais de lire votre analyse de la personne de Victor Orban, Premier ministre de Hongrie et président de l'UE. Étant français de naissance, d'origine hongroise qui dernièrement c'est intéressé de plus prêt à la Hongrie et à son histoire, laquelle est on ne peut pas plus fascinante pour celui qui parles et lis le magyar.

Il est rare de pouvoir lire des comptes rendus objectifs et sans parti-pris sur la Hongrie et les personnalités politiques ou autres, dans les médias occidentaux, car la perception que nous avons des Hongrois et de leur histoire d'après mes observations, elle est pas mal biaisée en général, avec les exceptions qui confirment la règle.

Votre écrit entre dans cette exception que je dirais avec quelques réserves toutefois, car je relève une ou deux affirmations erronées, lesquelles hélas diminuent tant soit peu cette grandiose analyse de la personnalité du Premier ministre Hongrois et les références historique que vous mentionné.

Je comprends qu'il est difficile de cerner l'âme et le caractère magyar, - ( Mag-i-ar = Nation Mage), - ou de toute autre nation, sans avoir accès directement par la langue parlée, spécialement du magyar, une langue agglutinante qui est d'une subtilité dans les nuances difficilement traduisible. De plus cette langue étant unique en Europe, elle reste hermétique dans les subtilités même si il y a des bons traducteurs et ainsi connaître véritablement les magyars nous échappent.

Tout ça pour vous dire que cet hermétisme ne nous a pas servie et encore moins les Magyars, durant toute leur histoire. La perte pour tout le monde est incalculable, car si Clemenceau et compagnie avaient vraiment eu accès objectivement à leur histoire véritable, la carte de l'Europe serait probablement différente aujourd'hui. Comme nous disons : il n'est pas trop tard de se rattraper. La présidence de la Hongrie est une des meilleures occasions de faire connaissance de la véritable Hongrie est des véritables Magyars. Vous aidez pas mal bien le lecteur français en introduisant des références historiques dans votre description, même si c'est encore dans cette optique de culpabilité magyar dans les guerres mondiales qui s'explique par ce besoin instinctif de se justifier entre bon et méchant, sans distinction qui est véritablement le vrai bon et méchant.

Selon ma perception, le monde occidentale c'est drôlement fourvoyé en désignant les Magyars, les méchants perpétuels depuis les invasions d'Atilla, alors qu'aujourd'hui les historiens objectifs débarrassés des partis-pris, imposés pour des raisons politiques, nous révèlent l'importance des Huns, des Scythes et des Magyars dans l'évolution du Bassin des Carpates et par conséquence celui de l'Europe depuis la nuit des temps. La richesse intellectuelle et matérielle qu'ils nous ont fourni à travers les âges me fait pâlir de honte du sors que l'Occident leurs a réservé tout le temps, et quand j'analyse les raisons d'un tel mépris, il me parait évident que le peuple Hongrois est d'une grandeur qui dépasse largement tout ceux qui les ont mal jugés.

Bien sûr, le succès des élections d'Orban a de quoi nous surprendre et faire peur à tous ce qui profitaient du système : « diviser pour régné » en perpétuant le cahot. Les Magyars ils en ont eu mare et décidèrent de se donner un « Tyran » à la manière de Grecques de l'antiquité, lors ce que la « démocratie » ne fonctionnait plus pour le bien de la Cité. En somme ils voulaient prendre en mains leur destin. Tous ceux qui s'en offusquent ils ce sont démasqués, n'ayant d'autre chose à mâcher que les épouvantails usés des soi-disant extrémistes de droite, émules des groupes occultes derrière les rideaux, pour lesquels ces extrémistes travaillent, sans que le commun des mortels ait le moindre soupçon.

En tant qu'élite intellectuel, écrivain français, il me semble que vous deviez pouvoir distinguer ces jeux politiques et vous tenir à cette objectivité de rigueur que témoigne votre analyse et ne pas généraliser l'extrémisme des Magyars, pour faire peur et biaiser l'opinion des lecteurs de Paris Match. Les Magyars ont été assez martyrisés depuis les  derniers  cent ans, si non, depuis leurs défaites à Mohach en 1526. Alors il faut plutôt les aider dans leur quête de justice et de dignité légitime : cela enrichira toute la Communauté européenne, un potentiel brisé à Trianon.

C'est dans cet optique que nous devons juger les Magyars et leur Premier ministre qui méritent non seulement notre respect, admiration et redevance pour leurs sacrifices à défendre la liberté de l'Europe, pas plus tard qu'en 1956, mais surtout notre compréhension devant leurs effort de vouloir se hisser à l'égale de toutes les nations libre et indépendantes.

Charles Sucsan

Artiste et libre penseur